Côte d’Ivoire : Abidjan cherche des partenaires pour explorer ses blocs pétroliers

Une délégation ivoirienne est en tournée en Afrique du Sud à l’occasion de l’Africa Oil Week, afin de faire la promotion de cinq blocs pétroliers pour lesquels Abidjan cherche à attribuer des licences d’exploration.

L’État ivoirien a entamé une grande promotion de ses blocs pétroliers offshore. Une délégation ivoirienne séjourne depuis début novembre au Cap, en Afrique du Sud, en marge de la semaine africaine du pétrole Africa Oil Week pour faire la promotion de blocs pétroliers issus du dernier découpage.

La Côte d’Ivoire mettra au total 18 blocs en vente par appel d’offres, mais le pays focalise prioritairement sa promotion sur cinq blocs (CI-800, CI-801, CI-802, CI-102 et CI-503) situés au sud-est des côtes, vers la frontière ghanéenne, et dont la spécificité est qu’ils se situent en eaux non-profondes (« Shallow Water »), contrairement aux autres blocs qui sont localisés en eaux profondes (« deep water »).

Les opportunités d’exploration et de recherche sont encore importantes dans ce bassin sédimentaire ivoirien, dont la superficie est estimée à 87 000 kilomètres carrés. Ainsi, Abdourahmane Cissé, ministre ivoirien du Pétrole, de l’Énergie et du Développement des énergies renouvelables, devrait entamer très prochainement une tournée promotionnelle pour mobiliser des investisseurs dans l’offshore ivoirien

Lukoil et Enquest intéressés

« Nous avons déjà des offres que nous analysons », soutient une source proche de la présidence ivoirienne. Des négociations ont démarré avec les Russes de Lukoil autour de plusieurs permis, et le gouvernement a annoncé le 30 octobre d’autres discussions avancées avec le britannique Enquest sur le bloc CI-103.

La Côte d’Ivoire n’est pas un grand producteur de pétrole, seulement quatre blocs sont en production avec huit gisements, produisant plus de 38 000 barils/jour et 213 millions de pieds cubes de gaz naturel. Leurs opérateurs sont Petroci, la société publique active sur le bloc CI-11, les canadiens de Canadian Natural Resources (CNR) sur CI-26 et CI-40, et Foxtrot, une filiale de Bouygues, sur CI-27.

« Nous avons pensé pendant longtemps que les riches gisements de l’ouest ghanéen avaient un prolongement dans le bassin sédimentaire de l’Est ivoirien. Le potentiel ivoirien est énorme », a affirmé à Jeune Afrique, un membre du cabinet du ministre du Pétrole.


SOURCE: Jeune Afrique

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