La major franco-britannique Perenco et Libreville ont signé vendredi trois nouveaux contrats d’exploration et de partage de production (CEPP), suite à des consultations directes entre les deux parties.
Ezila G4-260, Onembe G4-261 et Evaro G4-262 : ces trois blocs offshore, situés au large de l’Ogooué Maritime, sur une superficie de 5 161 km2, seront exploités par Perenco Exploration Gabon SA. Le 14 février, l’État gabonais et la major, leader dans le secteur pétrolier dans le pays avec 90 000 barils par jour, ont signé trois contrats d’exploration et de partage de production (CEPP).
La société dispose d’une période d’exploration de huit ans et « s’engage à investir un montant d’au moins 90 millions de dollars (83 millions d’euros) pour la recherche des hydrocarbures » dans ce bassin sédimentaire, précise le communiqué de presse du ministère.
Le Gabon veut relancer son secteur pétrolier, frappé par la chute des prix du baril en 2014-2015, avec l’aide d’un nouveau code promulgué en juillet 2019, qui revoit la fiscalité à la baisse par rapport au code de 2014, afin d’attirer les investisseurs. Ce nouveau code a notamment supprimé l’impôt sur les sociétés et baissé le pourcentage de la Redevance minière proportionnelle (RMP) – la part due à l’État pour l’exploitation de son sol.
es trois CEPP ont été négociés après des « consultations directes », précise le communiqué de presse du gouvernement. Une pratique courante, selon le ministère des Hydrocarbures, notamment pour des sites considérés comme marginaux. Perenco, qui a racheté en 2018 les actifs de Total dans le pays, fait en outre partie des partenaires « historiques » de Libreville, indique le ministre, Vincent de Paul Massassa.
Reprise de la production
« Cet événement devrait nous rendre plus qu’optimistes, car la traversée du désert s’est arrêtée l’année dernière avec les découvertes enregistrées dans notre bassin sédimentaire », s’est félicité le ministre Massassa. Entre 2018 et 2019, la production a augmenté de 11 %, selon la Direction générale des hydrocarbures (DGH) du Gabon.
Avec la mise en application du nouveau code pétrolier, mais aussi la vente aux enchères de 35 blocs pétrolier, dont la clôture a récemment été repoussée à avril, Libreville compte sur une réelle reprise dans le secteur.
Le pays, où le secteur pétrolier représente environ 50 % du PIB, avait subi de plein fouet la chute des prix du baril en 2014 – 2015. À la baisse des recettes pétrolières, s’étaient ajoutés des licenciements économiques. Au vu de ce qui a été qualifié de crise économique, le Gabon a bénéficié d’un accord élargi du Fonds monétaire international (FMI) en juin 2017, pour un montant total de 642 millions de dollars.
SOURCE: Jeune Afrique
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